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K3 – Adaptateur panoramique SDR

Suite de mon article précédent sur le sujet (à lire en premier), les compères WU2X et WW2DX ont mis en ligne une nouvelle vidéo:

Toujours aussi enthousiasmant ! Pour moi, la mise en place de ce système sera un projet de rentrée, le LP-PAN arrivera fin Août à la maison.

Chez moi

Bon, hé bien puisque les gens de Google ont pensé que j’avais envie de montrer ma maison au monde entier, allons-y !

C’est ici, faites comme chez vous, promenez-vous !
Qu’est-ce que je vous sers, au fait ?

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K3 – Panadapter

Dans la série « pourquoi le K3 est meilleur que votre transceiver à 10000€ », je vous propose, après la réception par diversité, cette démonstration d’une excellente configuration qu’est le K3, avec un boîter LP-PAN, couplé à un logiciel comme PowerSDR.

En résumé: Le K3 (doté de l’option KXV3) propose une sortie F.I. prise avant les roofing filters, donc large. Sur cette sortie, vous connectez le LP-PAN, qui est un récepteur SDR calé sur la fréquence de la FI du K3 (vous pouvez faire la même chose avec un Softrock, mais l’isolation laisse à désirer). Le LP-PAN est relié à une carte son du PC (une BONNE carte son). Ensuite, vous pouvez installer et utiliser sur le PC toute la panoplie de logiciels « SDR ». Ici, c’est PowerSDR qui est en démonstration.

Dans cette configuration, vous pouvez donc utiliser le K3 de façon habituelle (y compris avec vos logiciels de log), mais vous disposez en plus d’un adaptateur panoramique qui vous affiche l’état de la bande en temps réel, avec une largeur correspondant au taux d’échantillonage de la carte son (soit 192kHz).

Comme le montre la video, il y a interaction entre le K3 et PowerSDR: Si vous tournez le VFO, la fréquence centrale de PowerSDR se déplace, et si vous cliquez sur un signal vu à l’écran, le K3 fait QSY. De plus, PowerSDR ne se contente pas d’afficher le spectre, il peut aussi décoder les signaux, du coup vous avez aussi un second récepteur « in band ».

J’avais déjà repéré le LP-PAN, qui est vendu par N8LP, le même OM à qui j’avais commandé un kit de wattmètre de l’espace. J’ai ainsi commandé un LP-PAN (toujours en kit) depuis plusieurs semaines, et je dispose par ailleurs d’une carte son adéquate (EMU 0404). Je devrai donc pouvoir être en mesure de faire la même chose ici dans quelques temps. Miam miam !

NB: Pour votre transceiver à 10000€, ne pleurez pas, il est quand même joli !

K3 – Réception à diversité

Si, comme moi, vous vous demandez ce que cela peut bien donner comme résultat, un récepteur « à diversité », branchez votre casque (stéréo) et ecoutez.

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Il s’agit d’un enregistrement de pileup de 5 minutes fait par EI6IZ sur son K3. Le K3 peut être doté d’un second récepteur. Généralement on utilise un second récepteur pour trouver la fréquence de split d’un DX, par exemple, ou bien pour chercher des multis en contest, ou bien pour surveiller une bande.

Le second récepteur du K3 est donné pour être aussi bon que le récepteur principal. C’est une bonne chose (sur mon transceiver précédent, le second récepteur était tellement pourri que je préférais chercher le split en changeant de VFO qu’en l’utilisant). Le moins bonne nouvelle c’est qu’il faut doter le 2nd RX de roofing filters, comme le 1er, si vous voulez vraiment qu’il soit aussi bon.

Avec le K3, il est possible de caler les récepteurs sur la même fréquence (et de les « attacher » pour qu’ils fassent QSY ensemble). Chaque récepteur a son antenne, et chacun sort sur une oreille, pour une écoute stéréo du mélange.
Dans la configuration de EI6IZ, le 1er RX utiliser une log yagi et est à gauche, le 2nd RX utilise une beverage et est à droite.

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TK7C – Episode 4

L’expédition prend rapidement son rythme, même si celui-ci suit les aléas de la propagation, de la forme des opérateurs et des antennes utilisables.

Une des plus grosses surprises de l’expédition aura été la force des signaux japonais. Tout au long de l’expé, nous aurons droit à de véritables pile-up de station japonaises, sur toutes les bandes et dans tous les modes. Un soir sur 40m SSB, alors que je demandais aux stations européennes un moment de QRX au profit de l’Asie, une station s’entêtait à me répondre (avec deux lettres de son indicatif, ce qui n’est pas une bonné idée) avec un signal de 9+10. Après l’avoir rappelée à l’ordre nominativement, lorsqu’il a décliné la totalité de son indicatif, j’ai eu la surprise de comprendre.. qu’il s’agissait d’un japonais !

Les signaux étaient véritablement très forts, ceci en raison de notre situation géographique. Les simulation radio-topographiques réalisées avant le départ faisaient apparaître un angle de tir très bas vers le Japon grâce au relief dans cette direction. Globalement, nous gagnions près de 10dB par rapport à un terrain plat ! A notre grand plaisir, nous aurons pu constater qu’il y avait bien une réalité derrière ces chiffres.

Au final, les stations japonaises occupent la 4ème place du podium dans le log de TK7C, après l’Allemagne, la Russie et la France.

Quelle que soit la direction, globalement, le rythme est soutenu. Nous atteindrons plusieurs fois le rythme de 9 QSO/minute, c’est à dire en moyenne 3 QSO/minute dans chaque mode ! Imaginez un peu l’effervescence qui règne dans ces moments là ! C’est un véritable plaisir, pour les opérateurs comme pour ceux qui, tout en se reposant, surveillent les indicatifs qui défilent dans le log en réseau.

Pendant toute la semaine, nous avions un autre objectif: Réaliser autant de contacts que possible sur les bandes « délaissées », et particulièrement le 12m pour laquelle nous avions reçu des sollicitations avant le départ. Nous surveillions donc attentivement les ouvertures, mais la propagation n’est pas notre alliée. C’est finalement le Vendredi que la situation se débloque, les QSO s’enchaînent sur les bandes hautes, dans les trois modes, au rythme du QSB.

La présence de six DXeurs affamés n’est pas passée inaperçue sur l’île, et nous aurons plusieurs visites de la part d’OMs locaux, qui n’hésitaient pas à faire des heures de route pour venir nous voir. TK1CX, SWL Steve, TK5IH+YL, TK5EL, TK5XN.. chacun venant partager ses anecdotes, ses passions radio, et même des spécialités gastronomiques ! Ce fût ainsi beaucoup de bon temps partagé.

Le matériel, lui, a fonctionné sans difficulté. Mis à part les soucis à la mise en route, un coaxial coupé en plein pile-up par un quad qui passait à proximité, et le fort QRM récolté par une des spiderbeam, nous n’aurons aucun souci. Ce n’est pas forcément gagné d’avance: Le trafic ayant lieu 24h/24, tout reste en fonctionnement pendant une semaine non-stop. J’étais par exemple dubitatif sur les petites alimentations à découpage emportées, elles n’ont donné aucun signe de faiblesse. Les transceivers et les amplis eux aussi ont tenu le coup sans surchauffe.

Le Samedi 10 mai, après une semaine d’activité vient le moment du démontage. Nous nous étions fixé un objectif de 20000 QSO mais la dernière nuit n’aura pas permis de l’atteindre. Bernard F9IE, qui tout au long de la semaine aura montré l’exemple en matière de motivation au trafic, décide de rester actif sur 40m, en graphie et en phonie, pendant que nous démontons tout le reste. Peu avant midi, il franchit l’objectif !

C’est alors le moment de nous séparer, après avoir échangé quelques photos prises, et avec la promesse de prochains moments ensemble. Je repars en début d’après-midi, et après avoir déposé F6BIV à l’aéropost, j’embarque, la voiture chargée comme à l’aller,  sur le bateau du retour. Le lendemain matin, chacun est retourné chez soi, la tête pleine de « tango kilo seven charlie », au terme d’une expé qui, bien que modeste quant à sa destination, n’aura pas manqué de moments intenses !