Catégories
radioamateur Station

Nouvelle QSL F1JKJ

J’ai profité du confinement pour me mettre à jour en ce qui concerne les QSL. Globalement, même si je me demande parfois à quoi tout cela rime, c’est un aspect du hobby que j’aime bien. Je tâche de suivre précisément ce que je reçois et ce que j’envoie, de sorte que même si j’ai du retard à rattraper, je ne suis pas en situation de banqueroute QSLesque.

Il y a des années, j’envoyais systématiquement une carte pour chaque QSO réalisé. J’ai cessé depuis, mais je n’en suis pas encore au stade où j’écris « no reply needed » ou bien « TNX » parce que j’ai la confirmation LotW. J’aime bien recevoir des cartes.

Et puis si vous me connaissez un peu, vous savez que j’ai la manie de tout scanner, et les QSL n’y échappent pas. Nous y reviendrons.

Ceci dit, après avoir fait le point, je me suis quand même aperçu que les QSL à envoyer en réponse avoisinaient les 600 et celles à envoyer en demande parce qu’elles m’apporteraient un crédit quelconque (pour le coup je prends en compte les crédits LotW) les 250…

Soit 850 cartes environ, alors même qu’il ne me reste qu’un petit tas de cartes F1JKJ et qu’elles mentionnent mes précédentes coordonnées.

Il fallait donc en refaire. Mais que mettre dessus ? Et comment les faire réaliser ?

Je me suis interrogé un moment sur ce que j’allais faire figurer comme photo. On retrouve des grandes catégories d’inspiration:

  • L’OM devant sa station
  • Les antennes de l’OM
  • L’OM et sa famille (ou son chien)
  • Les autres passions de l’OM (sa moto, son bateau…)
  • Les photos de sa ville, de sa région
  • Des trucs symboliques du pays (une tour Eiffel etc)
  • Des femmes à poil

Après avoir hésité pour une belle miche.. de pain, avec un combo franchouillard rillettes – pinard – fromage sur une nappe à carreaux, j’ai préféré une version minimaliste de l’OM devant sa station:

QSL F1JKJ

Je la trouve assez jolie, je peux le dire car ce n’est pas mon œuvre: N’ayant guère de talent en cette matière, j’ai préféré faire faire le design par un prestataire Photoshop sur Fiverr pour 15€, depuis la Roumanie.

De mon point de vue le jeu en vaut la chandelle, je trouve qu’elle se distingue des cartes que l’on reçoit habituellement. D’ailleurs elle m’a valu une pluie de « like » sur twitter !

Pour l’impression, j’ai passé en revue les divers imprimeurs habituels de QSL, qui avaient d’ailleurs été répertoriés par F5UII en 2014.

Par le passé, j’ai fait appel successivement à LZ1JZ, UX5UO, UA6HPR, YO3JW etc avec un niveau de satisfaction correct.

Mais c’est un commentaire de F5NBX qui m’a incité à chercher plus loin. Et en effet, les services de UNITEDPRINT (également appelé PRINT24) permettent de faire imprimer 2500 « cartes postales » en recto/verso couleur sur un papier de 300g pour 80€ environ.

Après avoir commandé chez UNITEDPRINT j’ai également reçu un devis de la part de VEOPRINT pour un prix sensiblement égal.

Le marché de l’imprimerie est généralement assez opaque, beaucoup de vendeurs vous proposent des produits imprimés mais ne sont que des intermédiaires qui sous-traitent l’impression ailleurs. Il est donc intéressant d’essayer de « remonter à la source » pour trouver les meilleurs tarifs chez ceux qui possèdent effectivement des imprimeries. Mais plus vous remontez à la source, plus vous avez à faire à des sous-traitants qui ont l’habitude de travailler avec des pros des arts graphiques. Le niveau de conseil diminue.

J’ai reçu les cartes aujourd’hui et le travail est tout à fait satisfaisant, en plus d’être rapide.

un carton de QSL F1JKJ

Je suis donc satisfait des deux « nouveautés » testées à cette occasion, qu’il s’agisse du design ou de l’impression.

Il me reste désormais à préparer et envoyer mes cartes. Là aussi je compte changer en n’utilisant plus d’étiquettes mais en imprimant directement sur les cartes.

Catégories
radioamateur

QR-code et QSL: Pas mort

Dans un article sur ce blog le 25 novembre 2011, je lançais une idée:

Je pense que le groupe ADIF devrait réfléchir à la définition d’un format de code 2D, genre QR-code, pour l’échange d’info de QSO par ce biais.

Après quelques commentaires et échanges, je précisais le concept dans un autre article le 11 février 2012:

Le travail à réaliser serait donc de « normaliser » afin de produire un genre de standard, comme l’ADIF, tant sur le code lui-même (il n’y a pas que le QR-code, les datamatrix sont peut-être plus appropriés) que sur son contenu, qui serait basé sur l’ADIF.

Quelqu’un (F6BEE si je me souviens bien ?) m’avait incité à mettre cette proposition par écrit afin de la soumettre à la conférence générale de l’IARU région 1 qui se tenait en Bulgarie en septembre 2014.

J’avais préparé pour cette occasion un « paper » dans lequel je proposais une roadmap:

− to choose the best 2D-code for this use

− to define the fields that could be integrated in 2D-codes, based on the ADIF de-facto standard

− to define their encoding syntax

− to promote the use of such-defined 2D codes by logging/QSL-editing software, so that these defined 2D-codes are added to QSL cards along with the human readable data

− to encourage the development of specific applications for QSL Bureaux and/or QSL Managers

L’idée avait donc été soutenue par le REF à cette conférence de l’IARU, et le REF proposait de mener un groupe de travail.

L’histoire en était resté là, à ma connaissance. Je ne sais pas si le groupe de travail a été formé, ni qui en a fait partie…

Toujours est-il que les allemands ont été productifs, puisque à la conférence générale de l’IARU région 1 qui avait lieu en Allemagne en 2017, les allemands présentaient une norme aboutie.

Elle permet, en imprimant des QR-codes sur les cartes en plus des informations habituelles, d’intégrer sous une forme lisible par les machines non seulement les indicatifs d’origine, de destination ou du manager, mais aussi les données de plusieurs QSOs.

L’histoire aurait pu en rester là, et la norme allemande au rang des idées bizarres jamais mises en pratique.

Hé bien non ! Désormais, les cartes imprimées par le « QSL service » du DARC intègrent les codes en question ! Regardez cette carte reçue récemment:

Elle contient deux QR-codes.

Celui de gauche est le moins dense, il intègre les indicatifs d’origine et de destination.

Celui de droite reprend les informations sur le QSO.

Voila ! Il aura fallu presque 10 années et des allemands besogneux, mais je suis heureux de voir mon idée de 2011 désormais concrétisée.

Alors que j’écrivais en 2011 que « Les bureaux QSL peuvent s’équiper de lecteurs optiques. Cela leur permet de scanner des QSL comme à la caisse du supermarché, et ensuite, selon les informations lues, de déterminer si la QSL émane d’un membre de l’association (pour le bureau départ) ou de savoir vers quel pays elle va (bureau arrivée) etc.. » le DARC explique:

Der entwickelte QR-Code auf den QSL-Karten wird in nächster Zeit dafür benötigt, um die Karte innerhalb der Sortieranlage dem richtigen Empfänger zuzuordnen. Dieser QR-Code wird mittelfristig den magnetischen Code ersetzen, der bei der jetzigen manuellen Datenerfassung unten aufgedruckt wird.

Le code QR développé sur les cartes QSL sera bientôt nécessaire pour attribuer la carte au bon destinataire dans le système de tri. À moyen terme, ce code QR remplacera le code magnétique imprimé en bas par l’entrée de données manuelle actuelle.

Et tandis que j’imaginais en 2012 que « Les OMs pourraient faire la même chose (avec des applis smartphone) pour mettre à jour leurs logs » hé bien le DARC poursuit:

Eine zusätzliche Idee ist, dass der Empfänger der Karte mittels Webcam diese Daten automatisch in sein Logbuchprogramm übernehmen kann.

Une autre idée est que le destinataire de la carte peut utiliser automatiquement ces données dans son programme de journal de bord à l’aide d’une webcam.

Cherchez l’erreur

C’est ma femme qui a décelé l’anomalie en classant des QSL ce weekend (notez que nous avons des activités familiales palpitantes !)

Qui trouvera l’erreur ?

2013-05-19 19.59.10

Catégories
radioamateur

Retour sur les codes 2D et les QSL

Dans un article du 25 novembre 2011, j’avais lancé l’idée d’utiliser des QR-codes sur nos QSL.

Un échange de mail aujourd’hui me porte à croire que l’idée n’est pas idiote, et surtout qu’il n’y a rien à perdre à la mettre en pratique.

Je pars du constat que les OMs potientiels utilisateurs ont déjà leurs habitudes en terme de logiciel de log, y compris pour l’impression des QSL ou étiquettes. Il faut donc garder cela. Les codes seraient imprimés à côté des étiquettes actuelles, en gardant les tableaux « lisibles par des humains » à côté.

Le travail à réaliser serait donc de « normaliser » afin de produire un genre de standard, comme l’ADIF, tant sur le code lui-même (il n’y a pas que le QR-code, les datamatrix sont peut-être plus appropriés) que sur son contenu, qui serait basé sur l’ADIF.

Il n’y a pas de raison de limiter le contenu autre que la capacité du code. Autrement dit, le contenu pourrait être variable:

Au minimum, le contenu serait seulement l’indicatif de l’expéditeur. Cela permettrait, par exemple, d’imprimer le code « en dur » sur les QSL, pour ceux qui les remplissent à la main.

Ensuite, compte tenu de la capacité, on peut ajouter pas mal de choses, à commencer par le destinataire, jusqu’aux infos sur les QSO.

Bien sur, les bureaux pourraient l’utiliser pour le tri, le comptage.

Les QSL managers pourraient s’en servir pour accélérer leur traitement: Je scanne la carte reçue, l’appli vérifie le QSO, si c’est bon, imprime une étiquette réponse, hop, à la suivante.

Les OMs pourraient faire la même chose (avec des applis smartphone) pour mettre à jour leurs logs.

Les éditeurs de diplômes pourraient utiliser les données de QSO pour en donner crédit.

Ensuite, plein d’autres utilisations pourraient voir le jour, comme à chaque fois qu’une passerelle analogique-numérique apparaît.

Voila… Le travail consiste à déterminer une norme pour les codes puis à convaincre pour qu’elle soit utilisée par UN auteur de soft, ou autre (des imprimeurs de QSL, GlobalQSL…). Les autres suivront… Cela n’engendre pas de surcoût.. Une fois que les codes seront répandus, les bureaux s’équiperont etc etc

S’il y a des intéressés, on pourrait monter un groupe de discussion pour travailler là-dessus.

Catégories
radioamateur

QR-code et QSL

La spécification « ADIF » a été convenue par un certain nombre d’auteurs de logiciels radioamateurs, et fait aujourd’hui autorité pour définir les champs et les formats d’échange pour des données de log (c’est à dire des QSO).

Je pense que le groupe ADIF devrait réfléchir à la définition d’un format de code 2D, genre QR-code, pour l’échange d’info de QSO par ce biais.

Etape 1: Les auteurs du groupe ADIF réfléchissent aux champs utiles à faire figurer dans les QR-codes pour les rendre utiles, mais sans les alourdir pour qu’ils restent efficaces.

Etape 2: Les auteurs de logiciels de log ajoutent cette fonctionnalité à leurs logiciels, ce qui donne la possibilité aux utilisateurs (nous) d’imprimer des QR-codes sur nos étiquettes ou nos QSL, à côté des tableaux de QSO habituels. Il ne s’agit pas de remplacer les formats bien connus destinés à une lecture humaine, mais d’ajouter le QR-code en plus.

Etape 3: Les bureaux QSL peuvent s’équiper de lecteurs optiques. Cela leur permet de scanner des QSL comme à la caisse du supermarché, et ensuite, selon les informations lues, de déterminer si la QSL émane d’un membre de l’association (pour le bureau départ) ou de savoir vers quel pays elle va (bureau arrivée) etc..

Les éditeurs de diplômes peuvent s’équiper aussi, pour vérifier rapidement des QSL soumises par les demandeurs.

Les managers d’expé peuvent s’équiper (applis smartphone) pour vérifier rapidement les demandes reçues.

Etc…