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Entre ma montre et France Inter se joue, quotidiennement, un combat acharné. Pour le moment… elle gagne !

Chaque jour, en allant ou revenant du boulot, j’écoute la radio, notamment France-Inter dont l’intérêt principal est de ne pas saouler avec des publicités. France-Inter diffuse à chaque heure des « tops horaire », qui font un peu partie de notre patrimoine radiophonique. Hé bien, chaque jour, ma montre, qui elle fait « bip bip » à chaque heure, le fait un peu avant. Pas grand chose ! Elle cale ses deux bips entre le deuxième et le troisième top de France Inter.

ET CA M’ENERVE A CHAQUE FOIS !

C’est vrai quoi, si les choses étaient parfaites, le dernier bip de ma montre devrait coïncider avec le dernier top de France Inter ! Je saurais alors, pour le coup, que là ce serait l’heure PILE.

Hé bien figurez-vous que c’est ma montre qui a raison. C’est une CASIO qui porte le doux nom de « WVA230DE » et qui fait partie de la série « Wave Ceptor » dont la particularité est de se régler automatiquement, chaque nuit, sur les horloges de référence comme DCF-77. C’est un cadeau de ma femme (hum, je l’avais un peu aidée dans son choix) grace auquel je garde l’impression de rester SWL 24H/24 !

France Inter, de son côté, semble se ficher pas mal de la précision de l’heure diffusée. J’ai pensé d’abord que le délai était dû à l’alimentation des émetteurs FM de France Inter par satellite au lieu des anciens faisceaux hertziens (l’aller-retour par l’espace est long et induit un délai) et c’était le cas. J’ai donc basculé mon autoradio sur les grandes ondes, mais constaté que l’émetteur d’Allouis était décalé lui aussi !

J’ai posé la question à l’excellent Thierry Vignaud, qui m’a confirmé que le problème datait d’environ 1999, qu’il avait initialement été corrigé par France Inter en émettant des tops légèrement en avance depuis la maison de la radio pour qu’ils sortent « à l’heure » sur les émetteurs FM. Du coup il y avait un décalage entre la FM et les GO, que France Inter avait corrigé aussi. Mais dernièrement, les choses ont été modifiées à nouveau et c’est décalé partout (encore pire sur RFI).

Je chipote ? Peut être, mais la question principale est de savoir A QUOI BON DIFFUSER DES TOPS HORAIRES s’ils ne sont PAS A L’HEURE ? Les services équipés d’horloges calées sur France Inter, et réputées précises, apprécient sans doute !

C’est avec empressement que je vous signale le dernier produit de la gamme Yaesu, j’ai nommé le FT-950.

Présenté à la « Tokyo Ham Fair 2007« , le dernier-né de la gamme est annoncé comme un (autre) successeur du FTDX9000. Il couvre HF & 50MHz, avec une puissance de 100W (25W AM) et DSP en émission/réception (Variable Bandwidth, IF Shift, & Passband Contour tuning, Digital Noise Reduction, Digital Auto-Notch Filtering Notch IF manuel). Il disposera en série d’une boîte d’accord automatique.

Plusieurs des options actuellement existantes pour le FT2000 lui seront applicables, notamment le DMU2000 et les pré-sélecteurs « µ-tuning ».

En émission, un équaliseur à trois bandes ravira les adeptes de l’E-SSB.

Pour le reste, fonctions habituelles. En résumé, c’est donc un FT2000 sans deuxième récepteur. Comptez 1500 Euros..

Avec bientôt 150 millions de QSOs enregistrés sur son serveur, le Logbook of the World de l’ARRL ne se présente plus. C’est désormais la façon la plus rapide, la plus sûre et la moins chère de confirmer des QSO en vue de l’obtention de diplômes. Sur ces trois points, le LotW bat eQSL.cc mais aussi la bonne vieille QSL papier, qu’on ne peut cependant se résoudre à oublier et que l’on continue à chérir.

Cependant, le souci avec le LotW c’est qu’il ne sert que pour deux diplômes: le DXCC et le WAS. Pas les moindre, certes, mais des diplômes, sans tomber dans l’excès, il y en a beaucoup d’autres qui ont de la valeur, comme le WAZ de CQ ! Sur son site, CQ annonce clairement que les confirmations électroniques ne peuvent être prises en compte pour faire une demande de WAZ.

L’ARRL et CQ annoncent, chacun de leur côté, que le LotW supportera bientôt le WAZ. C’est bien, vivement ! Ceci dit, une bonne solution pour l’avenir serait que le LotW délivre des « crédits téléchargeables ». J’entends par là des fichiers numériquement signés par le serveur, dont les tiers pourraient vérifier l’authenticité et le contenu.

Prenons un exemple: Votre confirmation de contact sur 20M SSB avec les USA, en plus de pouvoir l’utiliser sur le site du LotW pour votre DXCC ou votre WAS, vous la téléchargez. Le serveur vous envoie alors un fichier numériquement signé, dont les tiers pourraient vérifier l’authenticité et le contenu.

De l’autre côté, le tiers en question aura reçu de l’ARRL les moyens logiciels de vérifier l’authenticité et le contenu du crédit, et pourra donc donner sa confiance aux crédits présentés pour décerner son diplôme.

Financièrement, il faut bien admettre que décerner correctement un diplôme doit représenter un coût. En permettant aux émetteurs de diplômes de réduire ce coût, l’ARRL pourrait leur demander en contrepartie une rétribution (que ce soit disposer des moyens logiciels, ou même pour créer des champs particuliers ?)

Ainsi, le LotW deviendrait pour de bon un outil universel !