Un comparatif de micros

Quelle que soit la raison pour laquelle vous souhaitez avoir un bon son, c’est sans doute une bonne idée. Quitte à occuper 6kHz de bande passante en SSB, autant que ce soit pour y faire entendre le meilleur son possible ! Et si vous voulez vous lancer dans le podcasting, soyez-en certain: Un son pourri fera fuir vos auditeurs.

L’excellent Marco Arment est avant toute chose un développeur (Tumblr, l’excellent Instapaper, la super appli Overcast), il est aussi podcasteur, et anime avec deux de ses camarades l’Accidental Tech Podcast dont je vous conseille l’écoute (en anglais).

Bref, notre ami Marco vient de publier un comparatif de micros pour podcasteur: Il passe en revue plus d’une douzaine de micros, qu’ils soient XLR ou USB, de table ou à monter sur un bras, de près ou de loin, avec différentes interfaces.. et surtout avec des extraits audio de lui-même et de sa compagne.

Allez faire votre choix sur http://www.marco.org/podcasting-microphones

NB: Le Heil est mal classé.

Essai raté en BÉPO

Je vous avais parlé, autrefois, de mon clavier IBM. Hé bien je dois avouer que j’ai essayé de lui être infidèle, mais que ça n’a pas marché.

Le problème cette fois-ci n’était pas la qualité du clavier, mais la disposition AZERTY. Comme vous le savez peut-être, la disposition des touches selon la disposition AZERTY n’a rien d’optimisé, idem pour le décalage des touches entre des lignes différentes: Cela remonte aux temps de la machine à écrire, et a ses implications mécaniques. Chaque touche tire sur une tige, qui actionne un bras au bout duquel se trouve une lettre. Le décalage des touches permet le passage des tiges, et la disposition des lettres est optimisée pour éviter que les bras ne s’emmêlent (oui oui, j’ai tapé à la machine quand j’était gamin).

Bref, il n’y a aucune raison d’ergonomie ou d’efficacité à la disposition des touches sur nos claviers informatiques.

Alors pourquoi sont-ils comme ça ? Hé bien « parce qu’on a toujours fait comme ça »

A côté de ça, de doux rêveurs tentent de rationaliser la chose, et développement des dispositions de claviers beaucoup plus économiques, comme la BEPO en français. Séduit par la chose, j’ai pris l’option BEPO et décidé de passer tous mes claviers sur cette disposition.

Sur l’ordinateur portable j’avais collé des autocollants (ne riez pas, le résultat est beaucoup plus propre que ce que vous pensez) et pour les fixes, je m’était procuré des claviers Typematrix très sympathiques.

Sur le coup, c’est raide: Une fois le clavier branché, on perd tout repère, on redevient néophyte. Puis, avec l’aide de logiciels dédiés, on apprend la logique du bépo: Ne pas bouger les mains, garder les index sur les ergots du clavier. La frappe oscille d’une main à l’autre, les voyelles sont sous les doigts, c’est très élégant.

Sauf que je c’est super dur de s’arracher à des décennies d’habitude de l’AZERTY ! Du coup je multipliais les fautes de frappe (ce qui, professionnellement parlant, est assez moyen) et ma productivité s’en trouvait réduite…

Enfin, ma transition vers le monde Apple a achevé de me convaincre de revenir à l’AZERTY: Le clavier Apple est agréable à la frappe et au regard. J’ai donc laissé tombé, revendu mes Typematrix, et remis un clavier AZERTY sur le PC de la maison.

Conséquence: Mes filles, qui auraient facilement pu partir en BEPO ex-nihilo, démarrent en AZERTY elles aussi.

Et voila: On a toujours fait comme ça…