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QR-code et QSL: Pas mort

Dans un article sur ce blog le 25 novembre 2011, je lançais une idée:

Je pense que le groupe ADIF devrait réfléchir à la définition d’un format de code 2D, genre QR-code, pour l’échange d’info de QSO par ce biais.

Après quelques commentaires et échanges, je précisais le concept dans un autre article le 11 février 2012:

Le travail à réaliser serait donc de « normaliser » afin de produire un genre de standard, comme l’ADIF, tant sur le code lui-même (il n’y a pas que le QR-code, les datamatrix sont peut-être plus appropriés) que sur son contenu, qui serait basé sur l’ADIF.

Quelqu’un (F6BEE si je me souviens bien ?) m’avait incité à mettre cette proposition par écrit afin de la soumettre à la conférence générale de l’IARU région 1 qui se tenait en Bulgarie en septembre 2014.

J’avais préparé pour cette occasion un « paper » dans lequel je proposais une roadmap:

− to choose the best 2D-code for this use

− to define the fields that could be integrated in 2D-codes, based on the ADIF de-facto standard

− to define their encoding syntax

− to promote the use of such-defined 2D codes by logging/QSL-editing software, so that these defined 2D-codes are added to QSL cards along with the human readable data

− to encourage the development of specific applications for QSL Bureaux and/or QSL Managers

L’idée avait donc été soutenue par le REF à cette conférence de l’IARU, et le REF proposait de mener un groupe de travail.

L’histoire en était resté là, à ma connaissance. Je ne sais pas si le groupe de travail a été formé, ni qui en a fait partie…

Toujours est-il que les allemands ont été productifs, puisque à la conférence générale de l’IARU région 1 qui avait lieu en Allemagne en 2017, les allemands présentaient une norme aboutie.

Elle permet, en imprimant des QR-codes sur les cartes en plus des informations habituelles, d’intégrer sous une forme lisible par les machines non seulement les indicatifs d’origine, de destination ou du manager, mais aussi les données de plusieurs QSOs.

L’histoire aurait pu en rester là, et la norme allemande au rang des idées bizarres jamais mises en pratique.

Hé bien non ! Désormais, les cartes imprimées par le « QSL service » du DARC intègrent les codes en question ! Regardez cette carte reçue récemment:

Elle contient deux QR-codes.

Celui de gauche est le moins dense, il intègre les indicatifs d’origine et de destination.

Celui de droite reprend les informations sur le QSO.

Voila ! Il aura fallu presque 10 années et des allemands besogneux, mais je suis heureux de voir mon idée de 2011 désormais concrétisée.

Alors que j’écrivais en 2011 que « Les bureaux QSL peuvent s’équiper de lecteurs optiques. Cela leur permet de scanner des QSL comme à la caisse du supermarché, et ensuite, selon les informations lues, de déterminer si la QSL émane d’un membre de l’association (pour le bureau départ) ou de savoir vers quel pays elle va (bureau arrivée) etc.. » le DARC explique:

Der entwickelte QR-Code auf den QSL-Karten wird in nächster Zeit dafür benötigt, um die Karte innerhalb der Sortieranlage dem richtigen Empfänger zuzuordnen. Dieser QR-Code wird mittelfristig den magnetischen Code ersetzen, der bei der jetzigen manuellen Datenerfassung unten aufgedruckt wird.

Le code QR développé sur les cartes QSL sera bientôt nécessaire pour attribuer la carte au bon destinataire dans le système de tri. À moyen terme, ce code QR remplacera le code magnétique imprimé en bas par l’entrée de données manuelle actuelle.

Et tandis que j’imaginais en 2012 que « Les OMs pourraient faire la même chose (avec des applis smartphone) pour mettre à jour leurs logs » hé bien le DARC poursuit:

Eine zusätzliche Idee ist, dass der Empfänger der Karte mittels Webcam diese Daten automatisch in sein Logbuchprogramm übernehmen kann.

Une autre idée est que le destinataire de la carte peut utiliser automatiquement ces données dans son programme de journal de bord à l’aide d’une webcam.

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Retour sur les codes 2D et les QSL

Dans un article du 25 novembre 2011, j’avais lancé l’idée d’utiliser des QR-codes sur nos QSL.

Un échange de mail aujourd’hui me porte à croire que l’idée n’est pas idiote, et surtout qu’il n’y a rien à perdre à la mettre en pratique.

Je pars du constat que les OMs potientiels utilisateurs ont déjà leurs habitudes en terme de logiciel de log, y compris pour l’impression des QSL ou étiquettes. Il faut donc garder cela. Les codes seraient imprimés à côté des étiquettes actuelles, en gardant les tableaux « lisibles par des humains » à côté.

Le travail à réaliser serait donc de « normaliser » afin de produire un genre de standard, comme l’ADIF, tant sur le code lui-même (il n’y a pas que le QR-code, les datamatrix sont peut-être plus appropriés) que sur son contenu, qui serait basé sur l’ADIF.

Il n’y a pas de raison de limiter le contenu autre que la capacité du code. Autrement dit, le contenu pourrait être variable:

Au minimum, le contenu serait seulement l’indicatif de l’expéditeur. Cela permettrait, par exemple, d’imprimer le code « en dur » sur les QSL, pour ceux qui les remplissent à la main.

Ensuite, compte tenu de la capacité, on peut ajouter pas mal de choses, à commencer par le destinataire, jusqu’aux infos sur les QSO.

Bien sur, les bureaux pourraient l’utiliser pour le tri, le comptage.

Les QSL managers pourraient s’en servir pour accélérer leur traitement: Je scanne la carte reçue, l’appli vérifie le QSO, si c’est bon, imprime une étiquette réponse, hop, à la suivante.

Les OMs pourraient faire la même chose (avec des applis smartphone) pour mettre à jour leurs logs.

Les éditeurs de diplômes pourraient utiliser les données de QSO pour en donner crédit.

Ensuite, plein d’autres utilisations pourraient voir le jour, comme à chaque fois qu’une passerelle analogique-numérique apparaît.

Voila… Le travail consiste à déterminer une norme pour les codes puis à convaincre pour qu’elle soit utilisée par UN auteur de soft, ou autre (des imprimeurs de QSL, GlobalQSL…). Les autres suivront… Cela n’engendre pas de surcoût.. Une fois que les codes seront répandus, les bureaux s’équiperont etc etc

S’il y a des intéressés, on pourrait monter un groupe de discussion pour travailler là-dessus.