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Le minimum de Maunder

L’activité solaire, que l’on peut observer en comptant les « tâches » à la surface du soleil, conditionne en grande partie les conditions de propagation de nos émissions radioélectriques.

En 1848, Heinrich Schwabe (1789-1875) annonça pour la première fois que le nombre de taches solaires qu’il observait depuis 1826, variait avec une périodicité probable de 10 ans. Rudolph Wolf (1816-1893) confirma la découverte de Schwabe en étudiant toutes les données disponibles sur les taches. Il affina la période moyenne du cycle à 11 ans.

Nous sommes actuellement à la fin du cycle 23, et nous guettons avidement les signes marquant le début du cycle 24.

Les durées, intensités, dates de début et de fin, sont loin d’être définies précisément: Chaque cycle est différent.

Un phénomène observé a récemment attiré mon attention: Il s’agit d’une soudaine disparition des tâches solaires pendant une période de.. 70 ans ! (entre 1645 et 1715).

Cette période, nommée « minimum de Maunder » du nom de l’astronome qui l’a découverte, n’a connu que quelques dizaines de tâches solaires, au lieu de dizaines de milliers:

sunspot_numbers.png

Voila de quoi s’inquiéter pour nos contacts DX d’ici 2080 !!

Consolation: L’activité solaire conditionne également le climat terrestre. La période du minimum de Maunder a ainsi été marquée par une série d’hivers particulièrement rigoureux, accompagnés de famines. De quoi lutter contre le réchauffement climatique !

3 réponses sur « Le minimum de Maunder »

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