Stand Kenwood

Heureusement que Kenwood France ne se donne pas la peine de faire des stands dans les salons radioamateur français, sinon, si il le faisaient comme Kenwood Japon, je pense que compte tenu de l’age de notre communauté, il faudrait prévoir un stand de prise en charge des attaques cardiaques !

A glisser dans vos oreilles

Les voyages en train ont cela de bien qu’ils vous bloquent quelques heures dans un fauteuil, sans internet. C’est alors l’occasion rêvée de lire ou d’écouter quelque chose de bien.

Ayant dû me rendre dans le nooord cette semaine, j’ai passé quelques heures à écouter des podcasts. Mon smartphone était chargé d’un certain nombre d’épisodes d’émissions auxquelles je suis « abonné », et ce billet est l’occasion de vous dire tous le bien que je pense de l’une d’entre elles, que j’écoute depuis assez longtemps mais qui m’a particulièrement épaté dans son épisode du 15 octobre.

Cette émission s’appelle « Sur les épaules de Darwin », elle est présentée par Jean-Claude Ameisen. Malgré son nom étrange, l’émission n’est pas axée sur la théorie de l’évolution, en réalité, c’est une émission de vulgarisation scientifique.

L’émission du 15 octobre s’appelle « les arpenteurs du ciel », elle traite de la mesure des objets célestes, de triangulation, d’effet Doppler etc… Le tout, suffisament simple pour être compris, mais suffisament complet pour présenter un intérêt. Avec une voix du présentateur très prenante, et une sélection musicale moderne.

Ecoutez, vous m’en direz des nouvelles !

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radioamateur

Satellite passif

Le projet West Ford est un truc venu des années 60, qui nous enseigne à quel point ces années ont pu laisser place aux initiatives les plus folles.

Le genre de conversation délirante qui aurait bien pu se tenir à Seigy après un apéro un peu arrosé, j’imagine: Balancer dans l’espace des millions de petites aiguilles métalliques, afin de créer un immense réflecteur faisant le tour de la Terre. Puis utiliser ce réflecteur comme on utilise l’ionosphère en ondes courtes, pour faire des contacts transcontinentaux en faisant rebondir les ondes sur l’immense réflecteur.. mais sur 8GHz !

Hé bien ils l’ont fait !

C’était l’époque de la guerre froide, et après Spoutnik (bon anniversaire!) les américains n’avaient qu’une seule crainte: Qu’un truc russe leur tombe sur la tête. Ils avaient mis en place des réseau de radars terrestres, et lancé un programme de satellites (défilants) pour surveiller les lancements de missiles depuis l’espace, les américains cherchent à sécuriser leurs communications intercontinentales, qui passent encore par cable sous-marin ou par ondes courtes.

C’est ainsi que le 9 mai 1961, une fusée Atlas a mis sur orbite, en plus d’un satellite Midas (pour la détection des lancements de missiles) un paquet de 480 millions de petits filaments de cuivre de 0,0178mm de diamètre et 1,78cm de long, à environ 3650km d’altitude. En 40 jours, l’ensemble s’est dispersé pour former une ceinture complète.

Depuis Millstone Hill (Westford, MA) vers Camp Parks (Pleasanton, CA), les militaires ont pu communiquer, sur 8GHz, en voix et en FSK. Malheureusement, l’éparpillement des aiguilles a causé une baisse de la qualité du réflecteur, et en quatre mois, le débit des communications a décru de 20kbps à 100bps.

Le système a été rapidement abandonné au profit des satellites de communication.

Certaines aiguilles ne s’étant pas dispersé comme prévu sont encore en orbite aujourd’hui, répertoriées comme des débris spaciaux.

L’histoire ne dit pas si les radioamateurs de l’époque ont pu utiliser ce réflecteurs (ou d’autres, comme les ballons « Echo ») pour leurs communications ?

CQ passe au numérique [MAJ]

Dans une annonce datée d’hier, l’éditeur américain CQ a annoncé le prochain passage au numérique des revues qu’il édite, à savoir CQ Amateur Radio (CQ magazine), CQ VHF, Popular Communications et WorldRadio Online.

Les éditions numériques viendront s’ajouter, et non remplacer, les éditions papiers des journaux en question. Il ne s’agira pas seulement de versions PDF des journaux papiers: Les éditions numériques devraient être agrémentés de liens hypertextes, de fichiers multimedia etc…

Ce passage prendra effet en octobre, avec le numéro « Novembre » de WorldRadio Online, puis CQ prendra la suite.

Il sera possible d’acheter les revues numériques au numéro ou par abonnement. Elles seront disponibles sur une variété de plateformes (PC, Mac, Iphone, Android…)

Un seul mot: BRAVO !

Dans cet article d’août 2008 (trois ans déjà !) je mettais en doute la viabilité, à l’heure du numérique, du business model qui consistait à imprimer des articles sur papier et les envoyer par la poste à des lecteurs. Dans cet article de janvier 2009, j’invitais la présidente du REFU à sauter le pas et à proposer à ceux qui le souhaitent de renoncer au papier et de recevoir leur revue sous forme électronique.

Rien de tout cela n’est arrivé. Ce n’est même pas un problème français: Ayant été membre de l’ARRL (et abonné à QST) et étant actuellement membre de la RSGB (abonné à RadCom) je constate que les associations de radioamateurs demeurent frileuses sur « le grand saut ». Autant certaines d’entre elles permettent de consulter les anciens numéros en ligne, ou de recevoir un CD-Rom annuel, autant il n’est toujours pas possible de demander à recevoir la revue chaque mois sous forme numérique. D’où vient cette paralysie ?

Moralité: Je vais tester CQ numérique les mois prochains. Si la revue me convient, il est fort probable que je ne renouvelle pas mon adhésion à la RSGB et que je m’abonne à CQ-numérique. Je ne serai alors plus membre de l’IARU.

[MAJ du 06/10/2011: Sur le site de CQ, le coût de l’abonnement numérique est de 27$ par an. A comparer aux 36$/an pour l’édition papier pour les américains, ça ne fait pas une énorme économie. A comparer aux 62$/an pour l’édition papier vers l’Europe, ça devient intéressant.]