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J’ai craqué

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Ca y est, j’ai craqué:Mon prochain transceiver sera un Elecraft K3! Il devrait arriver pour mon prochain anniversaire, en Janvier !

Je l’ai commandé en version 100 Watts, « démonté », filtres optionnels 1.8 KHz et 250Hz, et boîte d’accord. Pas de second récepteur pour le moment.

Bon, OK, il n’a pas un écran de toutes les couleurs, et il en jette moins que le FT2000… mais il promet d’être, en performances et par certaines fonctions, ce qui se fait de mieux. Tout simplement.

A suivre !

Welcome !

Hi friends,

As this site has just been mentionned in today’s Daily DX newsletter, it is possible that some of you, english-speaking hams click on the link and end here.

This is a low-traffic, french speaking blog, but i felt i should, at least, leave a welcome message for you !

73’s and see you on the air !

Automne

L’automne arrive, je ne vais pas faire de la poésie sur les feuilles mortes (qui commencent à s’amonceler dans mon jardin) ni vous chanter « colchiques dans les prés », mais il faut bien constater que, côté radio, on commence à ressentir le coup.

La semaine passée, il y a eu de tout: Le mardi fût désastreux, je me demandais, le soir venu, s’il n’y avait pas un souci dans mon antenne tant le 20M était silencieux. Le vendredi, à l’inverse, on se serait cru en local à entendre les stations US discuter entre elles. Et hier, la « California QSO Party » a été l’occasion de contacter une douzaine de stations de la côte ouest.

Il y avait aussi l’Oceania DX Contest, ce week-end. Ce fût l’occasion de quelques bons QSO en passant (Fiji, Guam sur 20 et 15, Chatam..)

Il faudra quand même que je songe à m’équiper d’une antenne pour les bandes basses. Le 10-15-20 c’est bien beau, mais en hiver ça ne promet pas de longues soirées de radio ! J’ai hésité entre la solution « horizontale » (dipôle rotatif) et verticale, et je pense opter pour cette dernière, compte tenu de la faible hauteur de mon pylone. Je m’oriente vers une HF2V, pour 40 et 80M, en soignant le plan de sol.

J’ai aussi contacté ce WE les deux expés africaines du moment. Les hollandais qui sont au Liberia ont de drôles de méthodes de trafic. Quand ils appellent par chiffre, ils font 3 QSO par numéro et hop, au suivant ! Et hier, j’ai passé un bon moment à les contacter en split CW. J’avais beau appeler exactement sur leur split après un QSO, ils ne me répondaient pas. J’ai finalement compris qu’ils bougeaient systématiquement leur fréquence d’écoute après chaque QSO, et ayant compris ça, je suis passé tout de suite. C’était assez gratifiant, après la frustration première. Les espagnols qui sont en Guinée Equatoriale sont très demandés, mais je dois avouer qu’ils semblent parfois faire la part belle aux indisciplinés qui appellent n’importe comment dans le pile-up. Par deux fois, ils m’ont répondu « F1? » et abandonné immédiatement en répondant à quelqu’un d’autre. Si quelqu’un d’autre appelle alors que le DX demande un F1, et qu’il voit son comportement récompensé par le DX, pas étonnant que ce soit le bazar! Bon, j’ai finalement réussi à passer au troisième coup, mais je l’avais mauvaise.

Enfin, j’ai constaté sur le site de l’ARRL que ma « soumission » au DXCC avait été enregistrée. Il s’agit des cartes que F2VX avait pointées lors de la convention du CDXC. Avec cette soumission, sauf mauvaises surprises (opérations DX non approuvées par le DXCC), je devrais obtenir le DXCC en RTTY et me propulser vers les 200 en mixed. Il faudra attendre pour le savoir, sachant que le délai est actuellement de 3 mois !

"Construire sa station"

S’il y a bien un mythe dans le radioamateurisme français, c’est celui de « construire sa station ».

A une époque, pour l’examen, il semble qu’il fallait présenter à l’examinateur un émetteur-récepteur de sa construction et en expliquer le fonctionnement, étage par étage. La pratique courante était que, de candidats en candidats, on se repasse mutuellement « LE » poste bricolé et que chacun le présente comme son oeuvre, ceci avec la complicité silencieuse de l’examinateur qui, du moment que les bases théoriques étaient assimilées, admettait la magouille jusqu’à ce qu’il signale discrètement à l’un des candidats qu’il avait un peu trop vu le poste en question et qu’il serait bon d’en changer.

De cette époque demeure peut être le mythe de « construire sa station ».

Ce qui est regrettable, c’est que bien souvent encore aujourd’hui, construire sa station est considéré comme le seul moyen d’être un « vrai radioamateur ». Sous entendu, les non-constructeurs ont eu beau passer leur examen, ils ne valent pas un clou face au « canal historique » des radioconstructeurs.

Même s’il m’est arrivé de construire (principalement des kits) et que j’apprécie la douce odeur de flux de soudure, je ne suis pas un radioconstructeur.

Je ne dispose pas, d’un atelier de tôlerie dans mon garage, ni d’un laboratoire électronique dans une autre pièce. A vrai dire, je n’ai même pas d’oscillo ! Juste un multimètre…

Mais le radioamateurisme est défini internationalement comme un « Service de radiocommunication ayant pour objet l’instruction individuelle, l’intercommunication et les études techniques, effectué par des amateurs, c’est-à-dire par des personnes dûment autorisées, s’intéressant à la technique de la radioélectricité à titre uniquement personnel et sans intérêt pécuniaire « .

Même si la construction personnelle d’appareils radioélectriques n’est pas mentionnée, il ne fait aucun doute qu’une telle activité entre dans le cadre du radioamateurisme.

Mais pas seulement !

Prenons, par exemple, le défunt packet-radio. Faire du packet, cela pouvait se limiter à brancher un TNC (modem) à un émetteur-récepteur, et hop, trafiquer. Mais cela peut aussi amener à comprendre ce que l’on fait. Les couches OSI, les protocoles réseau, les systèmes de routage, les moyens d’améliorer l’utilisation d’une fréquence donnée.. Des notions sans doute plus utiles pour les communications d’aujourd’hui que la méthode de fabrication d’une self ?

En conclusion donc, de même que l’on peut construire un kit sans rien comprendre, on peut pratiquer une activité radioamateur en ne construisant rien mais en apprenant beaucoup !